A propos de la récente vague de froid:

Il était bien tentant de ne voir que le mauvais côté de la chose, mais il n'y a pas que la météo tropicale qui est propice à la végétation.

 Le début de l'hiver était très doux, nous avons vu des rosiers fleurir, et une végétation qui s'emballait bien trop tôt!!

Mais le froid a son utilité, les bulbes de printemps tels que tulipes etc.. ont besoin d'une période de froid pour une belle floraison le printemps qui suit.
Le repos hivernal est essentiel pour nombre de plante. Une activité continue les amoindries et  les épuise inutilement.

Le gel a gonflé les particules d'eau dans mon sol labouré et la terre s'est soulevée les mottes sont émiettées au dégel, le gel travaille la terre et limite la prolifération ,la multiplication de parasites.

Vous avez peut-être aperçu vous aussi en décembre des rosiers colonisés de pucerons, (les pucerons déposent en fin de saison un oeuf d'hiver qui donne naissance à une mère fondatrice au début de la belle saison, ces parasites ont une fécondité prodigieuse. Un calcul théorique montre qu'un puceron ayant une fécondité de 30 larves qui arriveraient à maturité reproductive 14 jours après leur naissance à raison de 9 générations en belle saison pourrait être à l'origine de 600 milliards d'individus! Si bien sûr il n'y avait aucun prédateurs ni aléas climatiques) Donc vous comprendrez que la saison froide a quelques avantages, comme stopper leur période de reproduction et il me semblait quelle risquait de perdurer tant il faisait doux.

L'hiver est arrivé, extrêmement froid il faut l'avouer!Il y aura certainement quelques dégâts à déplorer pour les plantes les plus fragiles mais c'est ainsi!!
De toutes façons il n'y a plus à craindre de tels froids maintenant.
Bon courage à tous.

Confection d'une couche chaude (un peu rustique)

Le printemps s'annonce, mais comme j'ai l'intention de faire  mes plants moi-même, j'ai préparé une couche chaude? (qui devrait chauffer).
Il m'est déjà arrivé de la monter plus tôt, mais comme vous l'avez constaté, l'hiver à été tardif mais glacial, alors mon pauvre fumier même frais n'aurait pas pu chauffer comme je le désirait.

Je manque de fumier frais, c'est vrais que si j'avais un cheval ou des lapins le problèmes serait résolu!! (des cochons d'inde ça compte ?) Mais oui!  Mon compost leur dit merci. Mais bon j'ai trouvé une brouette de fumier de cheval au bord d'une route et ensuite mon papa m'a donné une remorque de fumier de lapin frais. Mon chéri a broyé des branchages verts. Pour cette année je suis sauvée.
Pas de panique même sans fumier on peut faire un châssis froid, avec une météo dans les moyennes bien sûr, pour les salades ou les céleris, bien protéger le soir surtout.

Donc je reviens à ma couche chaude je fais chauffer du fumier et du broyage, on peut faire soit que fumier ou que broyage avec un peu de feuilles mortes conservées. Je mélange tout çà dans une fosse légèrement plus grande et profonde d'un fer de bêche.
j'étale une fine couche de terre et du composte bien fait, dessus terminé par du terreau.
J'attends le coup de chaud. Ensuite je peux semer mes tomates et autre car sans chaleur pas de tomate ni de courges.

Si vous avez une véranda ou une serre chauffée petits veinards pas de problèmes. Sinon vous semez vos caisses de tomates direction salle de bain ensuite la véranda peut les accueillir ( au début rentrer les la nuit ).

Il existe des mini serres chauffante ou des petits tapis chauffants électriques mis au fond des caisses mais je n'en ai pas, donc sans expérience dans le domaine. Et encore trop radine !!

La liste de petites choses à récupérer::

Il y a une multitude de petites choses à récupérer au quotidien qui peuvent être réutilisé pour jardiner, c'est écolo et économique.

Pour les semis:

Les petites caissettes de viande en polystyrène au supermarché, et mieux encore si vous êtes dans les bonne grâces de votre poissonnier, elles sont grandes et il en a de plusieurs taille.
Car avec les grandes on peut se faire une mini serre.
Avec le polystyrène la chaleur emmagasinée par le terreau le jour  est conservée plus longtemps car les semis n'apprécient pas trop les brusques écarts de température.
Bien sur vous utiliserez ces contenants avec une vitre, un plexiglas, ou un petit châssis de bois avec du plastique fixé dessus.

Pour protéger vos jeunes plants:

J'apprécie particulièrement les grosses bouteilles d'eau carrées de 3 litres. Elles sont très pratiques pour confectionner des cloches de protection. Je les coupe à la base et le bouchon ôté pour laisser de l'air.
Leur inconvénient est leur légèreté, alors je les leste en passent une tige de fer dans leur poignée ou croise des bâton en tipi dessus.
Celles d'un litre et demi peuvent aussi servir à cet effet mais très peu de temps vu leur étroitesse.

Pour l'arrosage:

De fait je reviens aux bouteilles d'un litre et demi en plastique, elles sont par contre très utiles pour l'arrosage.
Le fond coupé je les enterre au pied de mes tomates le goulot vers le bas et je les remplis.
Ce système est très pratique pour les potirons, potimarrons et melons, comme ces plantes s'étalent très vite, en pleine saison, il n'est pas toujours évident d'arroser l'emplacement des pieds.

Pour l'organisation:

Les petits bâtonnets de bois des glaces esquimaux. Très utiles pour marquer vos semis. Croyez moi, nous sommes toujours sûrs de nous souvenir de nos semis mais rien ne ressemble plus à une tomate qu'une autre variété de tomate!!!

Il y en a bien d'autre, mais je crois que vous saurez faire preuve d'astuces et n'hésitez pas à me les faire connaître, j'en serai ravie.

Toutes ces bonnes raisons qui ont fait que...

Dans mon environnement il est courant, et, même normal de cultiver son potager.
Je n'ai jamais vu mes parents acheter des échalotes ou une botte de poireaux, et congèlent bien souvent leur surplus.
Dans la famille de mon mari, là, ils faisaient les choses en grand. Plusieurs jardins, et fans du stérilisateur, il ne refroidissait guère de l'été. Mais les enfants ont fait une overdose et ne concevaient plus que le jardin pouvait être source de plaisir.

Ma génération a prit de la distance avec çà. En général, si on a de la chance, le couple travaille, et le jardinage est parfois considéré comme une corvée supplémentaire du temps en moins, dans une année déjà bien remplie.

Souvenir d'enfance de travaux imposés, mal expliqués.
Un âge pour tout on dira!!

Puis est arrivé la culture du bien être par l'alimentation, le"mangez cinq fruits et légumes par jour", le mangez varié...

Après un gavage pratique et organisé de mauvaise bouffe rapide, calorique, nous nous sommes dit que peut-être les légumes ne servaient pas qu'à la décoration de nos plats, et les feuilles de laitue pouvait se pavaner et nous régaler ailleurs qu'entre deux tranches dans un hamburger!

L'envie d'une bonne santé nous fait redécouvrir le goût des légumes et ensuite, s'informer de ce qu'ils contiennent de bon (vitamines, minéraux ..) et s'inquiéter du moins bon (pesticides engrais chimiques ...)

Puis ces derniers temps, la part qu'ils prennent dans le budget.

En application du manger bouger, nous passons à l'action.
Nous prenons plaisir à l'activité physique du jardinage. Au fil du temps , l'expérience acquise, nous nous enhardissons, et tentons avec succès des variétés différentes, pris au jeu.
Le potager s'agrandit de quelques rangs d'une année sur l'autre.

Nous trouvons toujours un goût particulier à notre récolte si petite soit-elle, et c'est avec fierté, que l'on offre quelques légumes à un ami. Nous les cuisinons avec amour, et concoctons des repas conviviaux, car nous cultivons aussi l'amitié.
Ce n'est plus ringard, c'est même tendance!!